Le volet environnemental avec les inventaires écologiques
Entre 2010 et 2012, des inventaires écologiques ont été menés en vue d’alimenter les réflexions sur la définition du tracé de moindre impact, présenté à l’enquête publique de 2014.
De nouveaux inventaires écologiques relatifs à la faune et à la flore sont réalisés le long du tracé des lignes nouvelles. Menés sur un cycle biologique complet, ces inventaires visent à actualiser et préciser les données naturalistes, dans le cadre des études de projet et de la définition des mesures utiles pour son insertion environnementale.
Ces nouvelles acquisitions de données permettront de préciser l’analyse des impacts de l’infrastructure sur les territoires et la définition des mesures à mettre en œuvre pour éviter, réduire et compenser ces effets (objectif d’un gain net pour la biodiversité). Ces mesures seront arrêtées lors des études de détails et soumises à la procédure d’autorisation environnementale qui comprendra une nouvelle enquête publique. Au-delà du GPSO, ces données contribuent à une meilleure connaissance des enjeux écologiques des territoires.
Menées par des botanistes, des ornithologues, des experts de la faune terrestre ou aquatique, les investigations débutent sur le tronc commun (Bordeaux – Sud-Gironde) et le tronçon Sud-Gironde – Toulouse. Elles seront ensuite menées sur la tronçon Sud-Gironde – Dax en fonction du calendrier de réalisation.
Les études techniques : reconnaissances géotechniques
Toute solution technique associée à un projet d’infrastructure est conçue en fonction de la qualité des sols. Une première campagne d’investigations géotechniques et hydrologiques a été conduite afin de fiabiliser le projet : les ouvrages à construire tiennent ainsi compte du profil du terrain naturel et doivent s’y adapter.
En croisant les données des cartes géologiques, les données sur les opérations récemment réalisées à proximité et les campagnes de reconnaissances, le contexte géologique hydrogéologique et géotechnique du projet a été déterminé avec notamment l’identification des zones contraintes et les éventuels problèmes de pente et stabilité des ouvrages en terre.
Ces investigations se poursuivent à partir de fin 2023, dans le cadre du calage final du projet.